Tout ce que j'écoute 1/8/2023
DOMi & JD BECK - NOT TiGHT
Je pense que « ma génération » (les elder millennials, supposément) a été beaucoup trop vite sur le piton de s’autoproclamer vieille et pu dans le coup. J’avais comme 26 ans que le monde disait « esti qu’on est vieux » et qu’ils ne connaissaient rien sur le lineup d’Oshega; c’était presque bien vu de dire « mes goûts et ma personnalité sont déjà complètement définis ». Ça arrive à tout le monde et il faut lâcher prise sur ça un peu, mais esti qu’on a abandonné vite. Je m’inclus un peu là-dedans, parce que périodiquement, mon ami Michel et moi, on s’envoie des vidéos de bands soi-disant de jeunes qui nous mystifient, comme si on était en train d’observer une race extra-terrestre. C’est comme ça que je suis tombé sur DOMi & JD BECK, un duo de zoomers qui ont visuellement l’air de faire de l’hyperpop à la 1000gecs, mais qui sont en fait UN DUO DE JAZZ.
Domi Louna joue du clavier. JD Beck joue du drum. Je ne sais pas exactement quel âge ils ont, mais ils ont l’air de ce qu’on appelle communément « des flos ». Ils ont sorti leur album sur le label d’Anderson Paak, Apeshit, et leur premier album compte parmi les collaborateurs nul autre que Thundercat, Snoop et HERBIE HANCOCK (!), qui n’a pourtant pas changé la graphie de son nom pour HERBiE. J’ai regardé une vidéo d’eux live en buvant de la bière sur le divan à Michel et j’en suis venu à la conclusion que ce n’était pas mauvais, même si je ne catchais pas entièrement ce qui se passait. Ce que j’ai vu dans la vidéo ressemble effectivement à Thundercat, un artiste que je respecte, mais que je n’écoute pas beaucoup parce que sa musique me donne l’impression que ma tête se remplit rapidement de pouding.
L’album ne fait pas grand-chose pour dissiper cette impression que j’avais — c’est de la batterie effrénée et du synthétiseur très feutré par-dessus pour un genre d’effet breakbeat vaporwavé (oh boy, là je m’aventure dans des zones où je vais dire de la marde). Ce qui est intéressant, c’est que ça existe un peu dans un no man’s land entre la musique électronique et le jazz « organique »; si tu me disais que la majorité de ça avait été chié dans Fruity Loops, je serais impressionné, mais pas nécessairement surpris. Je me retrouve dans une position où je trouve ça plutôt difficile d’analyser ou d’apprécier ça à sa juste valeur, mais ça me rappelle quand même quelque chose.
Quand j’étais dans la jeune vingtaine (donc quand j’avais, j’imagine, l’âge de DOMi and JD BECK), je travaillais dans un club vidéo qui est maintenant un Tim Hortons au coin de Saint-Laurent et de la 40. C’était un club vidéo pas particulièrement bien stocké, mais qui avait la particularité d’être ouvert 24/7, ce qui en faisait un endroit de prédilection pour les camionneurs qui passaient sur la 40, les oiseaux de nuit et les gens qui vont s’acheter de la porn en catimini. C’était plutôt rare que je fasse des quarts de nuit (de 11 à 7) parce que c’était un emploi étudiant et que je devais aller à l’école de temps en temps; je travaillais toujours au club vidéo quand j’ai fini mon bac, ce qui m’a ouvert l’horaire considérablement.
À moment donné dans tout ça, je suis retourné au Saguenay me faire enlever mes dents de sagesse. Le dentiste étant à distance de marche de chez mes parents, je croyais que ce serait possible de revenir de mon intervention à pied, chose qui s’avéra assez impossible quand j’ai découvert que je n’étais pas capable de marcher tellement j’étais high. Quand t’as 22 ans, l’idée de laisser le temps passer afin de récupérer n’est pas super intéressante, alors j’ai presque immédiatement recommencé à manger (mon père avait fait des ribs!), ce qui a immédiatement infecté les trous béants dans ma bouche. Je suis revenu à Montréal avec un flacon d’antibiotiques, un flacon d’opioïdes quelconques et plusieurs semaines de quarts au club vidéo. Je devais prendre systématiquement les antibiotiques et les opioïdes au besoin, chose que je n’avais pas vraiment comprise; je prenais donc, systématiquement, un des opioïdes chaque jour.
J’avais mal pendant une bonne partie du mois, donc je n’ai pas vraiment remarqué à quel point j’étais frosté avant un quart de nuit particulièrement buzzant mettant en vedette juste moi et les néons glauques du Vidéo 2000. (On ne faisait jamais de quarts de nuit seuls pour ne pas se faire gunner dans la face, mais je n’ai absolument aucun souvenir d’une autre personne avec moi ce soir-là.) Une fille sur qui j’avais le kick est venue me visiter et nous avons pris une marche très lente à l’intérieur du club vidéo dans laquelle je ne devais pas être particulièrement séduisant avec ma bouche décalissée et mes pupilles dilatées et toute la musique que j’essayais d’écouter sur le système de son déjà cacanne défaillant du club vidéo qui sonnait comme si j’avais la tête enrobée d’une épaisse couche de laine minérale. Ça sonnait un peu comme du DOMi and JD BECK, pour être ben honnête. Ils avaient 8 ans, mais ils faisaient de la musique pour le monde sur les pills dans une job de service à la clientèle glauque.
Si vous aimez : Directstep et Feets Don’t Fail Me Now de Herbie Hancock, Drunk de Thundercat, Malibu d’Anderson .Paak, Notes With Attachments de Pino Palladino et Blake Mills, peut-être Badbadnotgood?
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Peut-être? Je ne suis pas 100 % convaincu, mais c’est possible.
Japan - Quiet Life
C’est quoi, ça, Japan? Pourquoi j’connais ça même si je n’ai jamais écouté ça? Et, conséquemment, pourquoi je n’ai jamais écouté de Japan même si je sais que le chanteur, David Sylvian, a collaboré avec plein de gens dont j’aime l’œuvre comme Holger Czukay, Akiko Yano, Robert Fripp ou Ryuichi Sakamoto? Pourquoi est-ce que mon cerveau de mélomane décide que je connais des choses et les bloque immédiatement, de sorte que je passe mécaniquement par-dessus quand je parcours un bac dans un magasin? Je pense que j’ai longtemps eu un certain problème avec tout ce qui tombe sous l’appellation « new romantic », le mouvement new-wave très esthétique full spray net et maquillage qui a donné naissance à A Flock of Seagulls, Boy George et autres cartes de mode, en grande partie parce que je le voyais comme l’une des choses qui ont « tué » le punk. C’est très enfantin, ça, en passant. Le punk a tué le punk. Le post-punk a existé en même temps que le punk — comment veux-tu que quelque chose qui s’autoproclame comme n’ayant pas de futur puisse survivre quand il regarde la prochaine étape en pleine face?
Je suis né en 1986, alors pour moi les sons synthétisés qu’on associe aux années 80 font partie des meubles. Je pense que c’est essentiellement impossible de comprendre à quel point les avancées technologiques étaient révolutionnaires à moins d’avoir été là. Maintenant, on associe presque automatiquement les drum machines, les synthétiseurs et autres fioritures de production new-wave à de la musique dansante quétaine; en réalité, elles étaient un outil de création sans pareil. Quiet Life de Japan, en surface, sonne quand même pas mal comme de la musique générique de club; du moins, c’est l’analyse que j’en aurais faite il y a 5 — 6 ans, quand je m’en crissais. Force est d’admettre à l’écouter que ça sonne beaucoup comme du David Bowie à la même époque ou du Roxy Music de quelques années auparavant, mais Quiet Life n’a pas vraiment le « pomp and circumstance » du glam rock. (Apparemment les premiers albums étaient totalement glam rock, mais j’ai commencé par le troisième, alors nous voilà.)
C’est-tu aussi insipide que je l’imaginais? Pas du tout. Ca manque tout de même un peu d’edge ou ben c’est un peu trop edgy — ça a le cul entre deux chaises, entre le glam sophistiqué, mais tout de même un brin rock ‘ n roll et le synth pop ambiant feutré que j’associe plus à Sakamoto et sa gang. David Sylvian est un vocaliste qui se cherche encore un peu; certaines des ballades ou des chansons plus downtempo me semblent plus chancelantes que celles portées par des rythmes plus endiablés/du saxophone/autre chose qu’un gars qui se lamente par dessus des synthétiseurs.
C’est intéressant que Japan fussent big in Japan, pour ainsi dire, parce qu’outre les instruments utilisés, ça ne sonne pas beaucoup comme la musique synth-pop japonaise. (Ils étaient aussi très populaires ici au Canada — tellement que Quiet Life est sorti ici en premier!) C’est assez moody et minimaliste, vaguement plus comme du Cure joué par des extravertis que de la pop robotique. Il y a même quelque chose de Joy Division dans Japan, ce qui est tout de même assez loin de l’extravagance noyée dans le spray net que je leur associais. En tant que bon complétiste, je commence habituellement par le premier album pour découvrir quelque chose; ici, c’était déconseillé, mais j’aurais quand même dû le faire.
Si vous aimez : Ukata no Hibi de Mariah, Pornography de The Cure, Low de David Bowie, Classix Nouveaux de Classix Nouveaux
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J’ai du flipper ce disque dans un bac un minimum de 20,000 fois dans ma vie, mais je ne l’ai jamais pris.
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Si jamais je le croise et le prix est pas complètement cocobanane, je ne dis pas non!
Kate Fagan — I Don’t Wanna To Be Too Cool
Nous avons atteint un certain niveau insoupçonné d’archéologie culturelle dans les dernières années; le succès inespéré de trucs sortis des boules à mites culturelles comme Rodriguez, Donnie and Joe Emerson, Death et même, à un certain niveau, Kate Bush et les trucs qui deviennent des phénomènes TikTok (comme The Shangri-Las, apparemment) ont déclenché une espèce de ruée vers l’or de trucs oubliés et/ou inédits. Depuis quelques années, les rééditions n’ont plus vraiment la cote; tout ce qui fucking existe a apparemment été réédité à moment donné et, donc, ressortir même un pressage privé d’un fermier estonien qui joue des ragas à travers une Big Muff n’a plus le même cachet parce que Now-Again ou Numero l’a déjà fait. La mode maintenant, c’est plutôt de sortir de l’inédit, des choses tellement secrètes que personne n’en voulait à l’époque.
J’avoue que moi aussi je titille à l’idée d’entendre quelque chose qui n’a jamais été entendu avant; c’est un peu ça mon modus operandi, que je le veuille ou non, mais « jamais entendu par personne » et « jamais entendu par moi », ça revient quand même pas mal à la même chose. Il y a au moins deux chansons sur la compilation I Don’t Wanna Be Too Cool qui ont déjà été entendues, parce qu’elles sont sorties sur un 7” en pressage privé en 1981, mais ostensiblement, I Don’t Wanna Be Too Cool est un peu un vide-dressing de cette artiste qui a commencé à faire de la musique après avoir existé dans le monde musico-artistique de New York dans les années 70.
Ces deux chansons-là sont la raison d’être de cette compilation sortie par Captured Tracks; le reste c’est des chansons d’une comédie musicale new wave (possiblement jamais produite et existant généralement sous la forme d’un démo) mettant en vedette Fagan qui sonnent extrêmement comme du Marc Drouin et une chanson qui n’est jamais sortie qui présage la présence de Fagan au sein de la formation de ska de Chicago Heavy Manners. C’est bien d’valeur que tu ne peux pas exploiter le monde en vendant des 7” 180g en vinyle mauve parce que je crois qu’une réédition du 7” aurait été amplement suffisante.
I Don’t Wanna Be Too Cool (la toune) fait un peu punk-funk, un peu B-52s, un peu No Wave, une production minimaliste (beaucoup de tapage dans les mains) sur laquelle Fagan explique qu’elle ne désire pas être aussi cool que les gens qu’elle voit essayer d’être cool. Comme beaucoup d’affaires punk/ new-wave, c’est ben obsédé par le fait que les choses sont chimiques (I know your cool is chemical / I know your hair is chemical / I know your breath is chemical / I know your nose is chemical / I know your clothes are chemical / I know that cool is chemical) pis, ben, c’est ça. C’est pas mal catchy. La deuxième toune, Waiting for the Crisis, est sur le même moule, mais cette fois c’est une critique un peu naïve du complexe militaro-industriel.
Si j’avais trouvé ce 7” là, de même, je serais pas mal impressionné. Malheureusement, c’est présenté en grande pompe avec du matériel beaucoup plus quétaine, beaucoup plus léché et try-hard. Je comprends qu’il n’y a pas 36,000 façons de mettre en valeur ces deux chansons-là et je comprends aussi l’importance archivistique de rendre ces choses-là disponibles, mais je crois que je vais me contenter de pitcher les deux tounes dans une playlist.
Si vous aimez : Germ-Free Adolescents d’X-Ray Spex, Colossal Youth de Young Marble Giants, le premier B-52s, Kleenex/Liliput, Delta 5, Bush Tetras, La Sécurité… mais aussi, genre Marc Drouin et les Échalotes pis Belgazou.
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Malheureusement, il y a deux fois plus de musique d’annonce de centre d’achat de région que de choses potables là-dessus.
Tom Waits - Closing Time
Il y a essentiellement deux camps d’analyse de la première phase de la carrière de Tom Waits : il y a les gens qui l’adorent et les gens qui trouvent que c’est un esti de phoney-baloney qui rote dans un piano à queue. C’est évident qu’en dépit des apparences, Tom Waits en 1973 n’était pas réellement un vieux robineux qui sautait de train en train en jouant du ragtime pour une bouchée de pain. C’était un kid, à peine plus vieux que les susmentionnés DOMi & JD BECK ou de moi qui louait de la porn à des garagistes enduits de graisse à 2 h du matin. Comme la majorité des kids, il a affecté une personnalité parce qu’il pouvait et que ça lui tentait; comme peu d’autres kids, cette personnalité l’a suivi le reste de sa vie. La majorité des gens peuvent mettre leur période fédora très loin dans le passé; Tom Waits a dû construire sa vie autour de sa période fédora.
Tom Waits est essentiellement un performance artist en plus d’être un musicien, mais, parce que le personnage qu’il joue n’est pas un extraterrestre (par exemple), certains se sentent floués. D’autres, comme le jeune moi, adorent parce qu’ils connectent avec sa façon de performer une version exagérée de l’authenticité; autrement dit, même si personne n’est véritablement convaincu que Waits est un hobo qui va de maison de chambre à maison de chambre avec une vieille mallette défoncée, il joue très bien le jeu — et c’est très peu probable, même en 1973, qu’un véritable hobo de ce type se ramasse un contrat de disque.
C’est doublement mêlant que, pour la majorité des gens nés dans les années 80, Tom Waits fait un genre de mélange de Louis Armstrong et de Captain Beefheart, un tintamarre de vieilles poubelles et de casseroles avec un homme qui jappe par-dessus. Ce n’est pas comme ça que c’est parti, mettons; le premier disque de Tom Waits est un vrai de vrai disque de singer-songwriter californien, produit par Jerry Yester du Lovin » Spoonful, et surtout destiné, apparemment, à vendre des compositions à d’autres. Des chansons de cet album ont été enregistrées par Lee Hazlewood, The Eagles, Ian Matthews et Tim Buckley l’année même de sa sortie — quatre artistes qui avaient beaucoup plus de succès que Waits à l’époque.
C’est une drôle de bibitte, Closing Time, pareil. C’est très peu jazzy en dépit des airs que Waits se donne sur la pochette; il y a du piano pis de la contrebasse ici et là, mais ça sers souvent plus d’accent que de véritable élément de construction du son. (Il y a des exceptions, évidemment.) Il y a beaucoup de ballades acoustiques qui sont très fortes au niveau de l’écriture, mais dont la production/livraison est un peu timide; c’est l’album de Waits qui contient le plus de tounes que tu peux confortablement jouer sur le bord d’un feu de camp sans causer de malaise (nonobstant le niveau de malaise ambiant quand quelqu’un sort une guit dans un feu de camp).
Y’a des choses que je trouve vraiment quétaines dans Closing Time : l’interpolation de Hush Little Baby à la fin de Midnight Lullaby (je sais que ça fitte thématiquement, mais ce n’est pas moins quétaine), la façon que Ice Cream Man embarque dans un fade out précipité pour laisser la place à 30 secondes de jingle de camion de crème glacée, sa façon de prononcer melody comme mel-oh-dee dans Grapefruit Moon (Townes van Zandt a le droit, pas toé) et mature comme muh-tyour dans Martha, etc. Ce sont des choses qu’on retrouve aussi dans les démos qui sont parus semi-illégalement dans les deux The Early Years une vingtaine d’années plus tard; dans les deux cas, on sent que Waits ne les assume pas entièrement. C’est qu’en fait, la personnalité de « fedora guy » de Waits n’existe pas vraiment. C’est un disque sans véritable personnalité — du moins, pas comparativement —, mais qui renferme tout de même beaucoup de talent.
Il y a au moins cinq chansons là-dessus qui sont à peu près parfaites dans le style, même quand la performance de Waits semble un brin hésitante et inconfortable. Il n’est certainement pas le premier dude de 24 ans à faire des tounes pour des dudes de 24 ans qui pleurent dans leur bière, mais il est certainement l’un des meilleurs à synthétiser ce qui devrait se retrouver dans ces tounes-là. Le meilleur compliment que je peux donner à Closing Time est que ce n’est jamais gênant, même pour quelque chose qui semble vaguement gêner la personne qui le fait.
À ce niveau-là, Closing Time est juste correct comme disque de Tom Waits, mais extrêmement fort comme disque de singer-songwriter californien en 1973. Arrivant vers la fin de la ruée vers l’or des majeures qui cherchent le prochain Bob Dylan, Closing Time réussit quand même à se tailler une place de choix. J’avoue qu’une fois que t’as entendu Rain Dogs et accroché à la proposition, I Hope That I Don’t Fall In Love With You peut sembler un peu désuet… mais si t’entends, genre, du Jimmie Spheeris ou je ne sais pas quel autre détritus de jeans patchées de l’époque, ça se démarque. (Je remarque, cependant, que c’est de loin la toune la plus populaire de Tom Waits sur Spotify. Sans doute la faute de TikTok, encore.)
Vous pouvez aussi aller écouter la version traduite de Fred Pellerin (un fedora guy, sans l’ombre d’un doute) pour comprendre que tout cela n’est quand même pas aussi simple que ça peut sembler.
Si vous aimez : Randy Newman, Van Dyke Parks, John Prine, David Ackles, bref, des affaires qui ne sonnent pas comme le Tom Waits que vous imaginez
Où t’as pris ça?
Les 4 — 5 premiers Tom Waits étaient dans la collection de disques qui m’a été léguée par mon père (après que je l’ai gossé pendant des années). Cette collection (on risque d’en reparler) était en fait la DEUXIÈME collection, mon père ayant vendu sa première collection quand il est parti du Saguenay travailler dans l’Ouest. Elle comprend aussi des disques qui étaient à mon oncle qui aurait ostensiblement laissé ça avec mes parents quand il a lui aussi déménagé dans l’Ouest pour travailler. Mon père n’écoute jamais Tom Waits maintenant, alors peut-être qu’il a lui aussi laissé son fedora guy dans le passé.
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C’est sûr que oui. Il est vraiment souvent dans la rotation, considérant.