Tout ce que j'écoute 19/7/2023
Deux fois par semaine c'est peut-être trop! Outsider music, choogle, penser à Bette Midler et le monde dudé de l'American primitive!
Kendra Amalie - Intuition
Pour la majorité de ma vie, graviter vers un artiste à cause de son étiquette de disque me semblait complètement dépassé. Quand j’étais adolescent, j’écoutais des bands sur des labels généralistes de pop punk qui signaient tout et rien ; même si Fat Wreck avait bien des bands que j’aimais, l’idée d’écouter du Sick of It All ou du Mad Caddies juste parce que j’aimais Against Me ! me semblait bien niaiseuse, tout comme l’idée de porter un t-shirt spécifiquement d’un label à un concert d’un groupe sur ledit label. Tout ça pour dire que je ne fais plus vraiment ça, et ma liste de commandes spéciales au Vacarme vous le prouverait. En 2019, j’ai acheté pratiquement TOUT ce qui est sorti sur la défunte étiquette Beyond is Beyond is Beyond, étiquette new-yorkaise spécialisée dans le psych et surtout connue parce qu’elle sortait les disques de Kikagaku Moyo.
Kendra Amalie est l’une des artistes les moins discutées du label — en partie, j’imagine, parce qu’elle existe un peu en marge d’une scène vu qu’elle habite à Milwaukee, et en partie, je crois, parce qu’une artiste solo féminine c’est tellement peu commun dans le psych que les gens doivent imaginer qu’elle a été dompée sous ce descriptif sans vraiment le représenter. Elle représente un peu l’envers de quand une artiste acoustique est dompée sur un bill de psych parce que Vashti Bunyan, tsé, pis se ramasse effoirée de tous bords tous côtés par des dudes à pédales.
La musique de Kendra Amalie, bien que définitivement psychédélique, repose sur deux ou trois références connexes : le folk acoustique instrumental de guitare American primitive1, l’acid folk britannique et le art rock à la Talk Talk. C’est surtout une guitariste et la majorité des chansons sont effectivement basées sur la guitare, des structures de picking American primitive qui sont ensuite étendues et élargies dans des paysages sonores vaguement gothiques. La première chanson de l’album, Breathe Underwater, ne donne pas vraiment le ton ; ça sonne un peu comme du Siouxsie and the Banshees sur le mush. Dès la deuxième chanson, par contre, on est dans les tons : des mélodies lancinantes, des lignes de guitare folk doublées de grosse disto, des drones de cornemuse, etc. Certaines tounes sont essentiellement des jams instrumentaux, mais une chose est certaine : Kendra Amalie est toute qu’une guitariste. On retrouve même une guitare douze cordes dans le mix de temps en temps !
Ce type de musique « expérimentale » (entre gros guillemets) est généralement très dudée ; c’est généralement le cas pour la musique dite « de guitare » en général, mais surtout celle qui passe dans l’American primitive. (On parlera de Yasmin Williams une bonne fois.) Comme de fait, Kendra Amalie n’a pas eu le succès marginal de ses pairs et Intuition reste le seul disque paru au nom de Kendra Amalie à ce jour. Elle a sorti une cassette avec Ryley Walker en 2020 et une autre au sein de la formation Names Divine en 2023, mais le hype n’a pas suivi. Je suis ici pour vous dire — y’en a, du hype. DE MOÉ. Ceci est un trop bon disque pour qu’il en reste de multiples copies à moins de 10 $ sur Discogs. Résistez à votre envie de punisher qui pense que la musique de guit, ça doit être fait par un vieux gars arthritique du Vermont !
Si vous aimez : Course in Fable de Ryley Walker, E Pluribus Unum de Sandy Bull, Just Another Diamond Day de Vashti Bunyan, Heron Oblivion de Heron Oblivion, I Was Real de 75 Dollar Bill, le premier Fairport Convention et le premier Pentangle, Laughing Stock de Talk Talk, Glenn Jones, Ma délire - Songs of love, lost & found de Myriam Gendron
Où t’as pogné ça ?
Aucun souvenir ! Ça date d’une époque ou je faisais venir les commandes spéciales par le Phonopolis, alors on va dire ça.
C’est-tu sur Spotify ?
Vas-tu l’acheter ?
Yesseur. Ça me donne même le goût d’aller pogner les choses sur Beyond is Beyond is Beyond que je n’ai pas.
Carlyle Williams — Gotta Go For It!
Enregistré dans les studios de Unidisc à Saint-Henri et au Studio Tempo dans la Pointe pendant les années 80, Gotta Go For It est un ovni parmi les ovnis du outsider music. C’est un disque avec les qualités d’un objet trouvé, une œuvre rapiécée, DIY et extrêmement personnelle d’une personne qui, on conclut rapidement, n’a probablement pas eu une longue carrière à jouer dans les bars d’hôtels proches de l’aéroport. Sauf que Carlyle Williams, ce n’est pas n’importe qui. Né à Trinidad et Tobago, il immigre au Canada et étudie les arts ; il faisait d’ailleurs partie des étudiants afrodescendants impliqués dans les émeutes du Sir George Williams College ! Dans les années 70, il était supposément mêlé aux Black Panthers et fut arrêté puis finalement acquitté2 pour le meurtre de Henry Masek, gérant d’un salon de quilles qui fut tué alors qu’il allait déposer les recettes de la journée. Williams — qui est décrit comme un jeune mannequin bien connu dans l’univers de la rue Crescent dans les articles de l’époque — aurait été faussement accusé par le vrai responsable, qui ne connaissait même pas Williams avant de l’impliquer.
Williams gagnait essentiellement sa vie comme peintre et artiste en général ; dans les dernières années de sa vie (il est décédé en 2021), il était peut-être plus connu par le commun des mortels comme le dude qui vendait des fleurs aux Foufs. (Les ceuzes plus habitués des Foufs auront des histoires à vous raconter.) Ce n’est pas clair dans la présence en ligne de Williams qu’est-ce qui est imputable à une excentricité artistique et qu’est-ce qui relève des problèmes de santé mentale ; il publiait et partageait des centaines d’affaires par jour et ses nombreux profils en ligne sont assez chaotiques, mais, bref, ce n’est pas ma place pour diagnostiquer un dude mort, de toute façon.
Williams semble être, donc, l’unique musicien à jouer sur Gotta Go For It !, un disque entièrement inclassable qui englobe plusieurs genres en même temps. Je veux dire ça littéralement ; il n’y pas juste plusieurs genres musicaux sur le disque, la majorité des chansons sont essentiellement 4 - 5 affaires différentes l’une par-dessus l’autre. C’est donc un peu par défaut que le disque se fait qualifier de disque de noise, une appellation qui n’est pas nécessairement erronée vu que beaucoup des chansons sonnent comme du Birthday Party par-dessus du Stevie Wonder par-dessus du Swans par-dessus du James Last par-dessus du Ministry par-dessus du Cure par-dessus du Weather Report par-dessus les bruits ambiants de l’autoroute Décarie pitch-shiftés à 800 % plus lent que d’habitude.
L’expérience d’écouter Gotta Go For It ! pour la première fois est donc extrêmement accablante ; ton oreille et ton cerveau se retrouvent instantanément saturés d’information, et la réaction de la majorité des gens est sans doute d’arracher leurs écouteurs et de les garrocher à bout de bras. Même pour une oreille avertie comme la mienne (à mon humble avis, mettons), chaque écoute est un pari ; des fois, je suis abasourdi de tout ce que j’y découvre, tandis que d’autres, je suis complètement agressé après une minute ou deux. Williams chante et parle, souvent en même temps, accompagné de lui même qui fait des back vocals en falsetto ; si les chansons ont une structure traditionnelle, je ne la comprends pas vraiment. Des fois, il sonne un peu comme s’il était en train de toaster sur du dub ; des fois, il sonne comme s’il donnait une allocution particulièrement plate à un organisme de bienfaisance dans un sous-sol d’église particulièrement mal insonorisé. Il fait des la la la qui vont contre la mélodie de la musique ; parfois, il atteint une symbiose parfaite ou il n’y a pas un seul instrument qui joue la même affaire en même temps.
Contrairement à Daniel Johnston, par exemple, les idées de chansons sont assez complexes. J’imagine mal, mettons, Wilco transformer Don’t Let Them… en banger mélancolique sur un album ; il n’y a pas vraiment un noyau de chanson pop au centre des arrangements chaotiques ancrés par un drum machine et des interminables lignes de guit de konpa satanique. À un certain moment, il fait possiblement allusion à ses racines trinidadiennes en ajoutant des sons de steel band et de sifflets, perdus dans un miasme de hurlage falsetto. C’est dense et incompréhensible, et c’est doublement impressionnant que ceci a été enregistré dans un studio professionnel et non pas par bribes sur dix ans sur un plancher de chambre. (L’un des ingénieurs, Denis Barsalo, a quand même enregistré un album de Johnny Hallyday quelques années auparavant. On s’entend qu’une gig st’une gig, mais pareil.) Il y a pas mal de tout dans Gotta Go For It !, et tout cela m’amène quand même sur une piste de réflexion intéressante sur l’intention artistique.
On parle souvent d’art qu’on trouve « mauvais » ou pas abouti comme d’un ratage ; on suppose qu’il existe un écart entre ce qui existe pour la consommation du public et ce que l’artiste voulait mettre au monde. Lemmy disait que Motorhead venait entièrement de son désir d’être Little Richard ; on s’entend que Ace of Spades pis Tutti Frutti, ce n’est pas la même chose, et pourtant personne ne dirait que Motorhead est né de l’incompétence de Lemmy. Je n’ai aucune idée quelle musique Carlyle Williams entendait dans sa tête quand il enregistrait ça. La logique suggère que quelque chose s’est perdu entre son cerveau et le pétrole pressé sur ma table tournante, mais peut-être pas. Peut-être que c’est exactement ça qu’il voulait mettre dans le monde et, même si ce n’est pas toujours reposant, faut dire que je suis quand même heureux qu’il l’ait fait.
Si vous aimez : Y’a absolument rien qui va vraiment s’approcher de ça de manière plausible, mais mettons Trout Mask Replica de Captain Beefheart, Prayers on Fire de The Birthday Party, Liter Thru Dorker Vibes de Medico Doktor Vibes, Wesley Willis, Lonnie Holley, la chanson What is She Wearing de Cate Le Bon sur le EP Myths 004, The Fall
Où t’as pogné ça ?
Sur le mur du Phonopolis il y a maintenant un genre de 6 - 7 ans. Je crois l’avoir payé 30 ou 40 piastres. J’imagine qu’il doit y avoir des copies de ce disque qui traînent à Montréal, mais en même temps…
C’est-tu sur Spotify ?
Non, mais il est sur YouTube !
Vas-tu l’garder ?
Ce n’est pas quelque chose qui est souvent en rotation, disons, mais en même temps c’est tellement un objet singulier que je suis réconforté de savoir qu’il est là, prêt à faire exploser la cervelle des invités quand le besoin se fait sentir.
Foghat — Energized
Dans une chronique3 en mars 1974, Bill Mann de The Gazette déclare qu’Energized est le meilleur disque de rock depuis Led Zeppelin IV. Mann est un bien étrange chroniqueur de rock « n roll qui trouve pas mal tout surestimé à part Pag ; il est particulièrement dégouté par le prog, que ce soit Yes, ELP ou Genesis. Avec le recul de 2023, je suis toujours un peu mystifié par les chroniqueurs musicaux des années 70, qui avaient souvent des goûts très précis, mais devaient quand même tout couvrir ; Mann trouve toujours que tout est wimpy et semble préconiser une approche très 50s revival au rock en général, mais il doit quand même donner son appréciation de Carole King et Jackson Browne et ainsi de suite. Plus souvent qu’autre chose, son attitude est moins, “je possède beaucoup de connaissances dans la matière” et plus “je suis inutilement difficile à impressionner, ce qui fait de moi un expert”. Dire qu’un disque de Foghat est l’un des grands disques du rock est donc à la fois pas très surprenant et un mautadit hot take.
Je connais sweet fuck all sur Foghat à part pour le fait que les membres étaient auparavant dans Savoy Brown, et même ça, je ne suis pas certain que je pourrais le sortir de mon cul dans une soirée quiz, mettons. Foghat est pour moi ce que Nabokov appellerait “une nonentité” ; ils représentent le ne plus ultra de ce qu’on (lire : je) appelle du choogle, une variante moustache du classic rock qui est pas assez hard pour être du hard rock, pas assez prog pour être du prog, pas assez blues pour être du blues rock et ainsi de suite. À l’époque, on disait plutôt “boogie”, mais ce terme semble avoir été réapproprié pour le funk/R&B synthétisé du début des années 80. (Au risque de me faire accuser de Québec bashing, la période du milieu d’Offenbach est puissamment chooglée. Le meilleur band de choogle, c’est CCR — mais ce n’est pas non plus le meilleur exemple.) Souvent, les bands atteignent des sommets de choogle à leur sixième ou septième album ; l’ultime signe de choogle, c’est que tu remplis encore des arénas à l’époque du punk et du disco, mais qu’il n’y a pas une traître personne outre un pilier de bar angryphone de Lachine qui peut te nommer un succès de cette période.
Energized est donc un peu avant la période ultime de choogle de Foghat, avant leur succès Slow Ride et sa consécration en tant qu’élément clé d’une trame sonore de film de gens qui portent des t-shirts de baseball pis des pantalons pattes d’éléphant rapiécées à la grandeur. Je ne déteste pas ce genre de musique, mais je dois admettre que j’aime ça avec un peu plus de edge que ce que Foghat nous présente ici. Ça choogle sur un esti de temps, mais il n’y a pas vraiment d’autres sonorités qui viennent se mêler à travers ça. La disto est laite, toutes les tounes sont essentiellement construites sur une répétition débile du chorus ad vitam aeternam (rollin’, rollin’, rollin’ ou encore hi-ho, hi-ho silver 45 fois de suite) et la seule véritable fioriture de style est de mettre un son de distorsion sur les vocals sur deux tounes. (Pourquoi sur ces deux tounes-là et pas les autres ? Aucune idée.)
Rendu à la 5e toune, Wild Cherry (“wild wild cherry, she makes love like a wildcat, wooooooo, etc.”), j’en avais pas mal plein le cul de Foghat. Même si les tounes sont de longueurs différentes, je suis pas mal certain qu’elles sont toutes structurées exactement de la même manière. Le meilleur moment est un cover crissement bar band et générique de Buddy Holly, c’est ben pour dire. J’imagine qu’une couple de tounes sont correctes si tu veux de la musique de circonstance pour boire de la bière en conduisant et éventuellement pogner le clos à Pointe-Claire en 1977, mais sinon, Bill Mann était pas mal dans les pétates. Christgau, qui lui a tout de même donné un B —, le dit bien : Is good competent rock really good and competent if its excitement never transcends the mechanical? Is that what getting off means? So maybe they're not good and competent.
Si vous aimez : Split de The Groundhogs, Bullet Proof de Hard Stuff, Jailbreak de Thin Lizzy, Deep Purple, Wishbone Ash, Uriah Heep? (Tout cela est câlissement meilleur que Foghat.)
Où t’as pogné ça ?
Sur Spotify.
C’est-tu sur Spotify ?
Vas-tu l’acheter ?
Non. J’ai déjà un problème ou j’achète des disques de hard rock pour une toune qui détonne du lot ; celui-ci n’a même pas ça.
Nanci Griffith — Lone Star State of Mind
J’écoutais un podcast l’autre jour (Stop Podcasting Yourself avec Jen Kirkman, pour ne pas le nommer) et ils ont parlé de la chanson From a Distance, qu’ils ont attribuée à Bette Midler. Peut-être que c’est juste parce que je parlais de James McMurtry l’autre jour pis que j’avais les tapes dans le char de mon père dans la tête, mais je me suis souvenu que cette chanson avait une place de choix dans la rotation des cassettes de char et que c’était simplement impossible que mon père ait écouté du Bette Midler dans le char.
Je PENSE que la version de From a Distance qui jouait dans le char est celle de Nanci Griffith tirée de son album de 1987, Lone Star State of Mind. (Je pourrais facilement appeler mon père et lui demander, mais si je faisais ça, qu’est-ce que je pourrais ben écrire dans cette intro ?) Ça tombe bien, parce que je possède une copie de cet album que j’ai pogné dans une RAZZIA de Nanci Griffith pendant la pandémie.
Des fois, je bogue sur un artiste et je sens le besoin de pogner tout ce que je peux d’eux, pêle-mêle ; d’autres fois, c’est la vie qui fait ça pour moi. Je vais vous admettre que si j’arrive dans un bac de nouveaux arrivages et qu’il y a 4 - 5 disques du même artiste à prix raisonnable, que je ne les ai pas et que l’artiste m’intéresse (ça n’arrivera pas avec genre Englebert Humperdinck ou même genre Radiohead, désolé les chums), je risque de les pogner aveuglément. C’est arrivé avec Gong, c’est arrivé avec Soft Machine et c’est arrivé avec Nanci Griffith, une chanteuse folk/country d’Austin qui faisait de la musique un peu similaire à ce que Townes van Zandt ou Guy Clark faisaient. Ça existe un peu à la jonction entre le folk et le country, avec plus de twang que du folk traditionnel, mais moins lisse et préprogrammé que du “vrai” country. Griffith elle-même disait que sa musique était du “folkabilly”.
Lone Star State of Mind est le premier album sur un major label de Nanci Griffith après deux albums sur des indépendants et deux autres sur Philo, un label très brun de folk très traditionnel. Dès la chanson-titre, on voit qu’on est en territoire commercial. L’enregistrement est léché, la prod est de bon goût, les musiciens sont extrêmement tights (c’est un lineup assez imbattable, y’a même Bela Fleck) et le vibe est très “accessible”. Ce n’est pas pour rien qu’on retrouve une toune qui allait être popularisée par Bette Midler là-dessus. Pour être bien franc, c’est plutôt rare que j’écoute des albums de country des années 80 parus sur des majeurs ; je trouve que la production cristalline est un peu un turn-off, généralement, mais Nancy Griffith se marie très bien à ce son particulier. Elle a une voix très claire et légère qui est bien mise en valeur par la production, et tout cela me porte à penser que les frontières arbitraires des décennies que je m’impose n’ont peut-être pas tant rapport.
J’ai écrit un essai au complet sur la “belle musique” que vous pouvez allez lire dans 11 brefs essais sur la beauté, mais, essentiellement, Lone Star State of Mind penche plutôt vers la belle musique… et c’est bien correct de même. Je me dois quand même de noter que, autant que From a Distance est un esti de banger de ballade quétaine, autant que c’est la pire toune sur l’album. Griffith la livre de façon étrangement surprononcée et pincée, comme si elle avait un gun contre la tempe pendant qu’elle le chante. C’est assez évident en écoutant le reste de l’album que ce choix de chanson là était surtout commercial.
Si vous aimez : The Ballad of Sally Rose d’Emmylou Harris, So Rebellious a Lover de Gene Clark et Carla Olson, Infamous Angel de Iris DeMent, Old Friends de Guy Clark
Où t’as pogné ça ?
À L’Échange, avec trois autres disques de Nanci Griffith !
C’est-tu sur Spotify ?
Vas-tu l’garder ?
Non seulement vais-je le garder, mais je vais garder l’œil aiguisé pour plus de Nanci Griffith des années 80.
John Fahey a utilisé le terme de "American primitive guitar" pour décrire le style de composition qu'il a développé dans ses albums à partir des années 1950. Fahey a utilisé les techniques traditionnelles de fingerpicking du country blues, qui étaient auparavant principalement utilisées pour accompagner les voix, sur une guitare solo, en combinaison avec des approches harmoniques et mélodiques non traditionnelles.
https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2601803
https://books.google.ca/books?id=j5EuAAAAIBAJ&lpg=PA50&dq=bill%20mann%20energized&hl=fr&pg=PA50#v=onepage&q&f=false